Thérapie créée par Peggy Pace, psychothérapeute américaine au début des années 2000, qui est basée sur des recherches en neurosciences portant sur l’anxiété, le trauma et l’attachement.

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Eric Binet, psychologue et psychothérapeute spécialisé en psychotraumatologie, dans son ouvrage "Le présent au secours du passé" (2017), décrit ainsi cette approche : "L'ICV ouvre des perspectives inédites dans le traitement des psychotraumatismes en particulier en se libérant de ceux vécus pendant la petite enfance. Autant de blessures qui, souvent invisibles et dans la solitude, nous poussent à ruminer le passé, à répéter les mêmes scénarios (d'échec, d'abandon, etc). L'ICV permet de devenir l'observateur affranchi de notre histoire en nous ramenant toujours dans le moment présent".

Selon cette approche, lorsqu’un événement trop difficile ne peut être « digéré » par notre cerveau, il est déconnecté des autres réseaux neuronaux et n’est pas ressenti comme passé lorsque l’on se le remémore. Elise Castonguay (cf vidéo) explique que le souvenir serait alors comme emmagasiné dans une "capsule" et donc non intégré (d'où la présence de symptômes). Grâce à la répétition de la Ligne du Temps (liste de souvenirs), notre cerveau peut intégrer que l'événement fait partie du passé. Nos réseaux de neurones peuvent se défaire, se réorganiser et être renouvelés. 

 

Exemple typique : une personne ayant eu une grosse frayeur lors d’un accident de voiture, qui se met à avoir des palpitations, tremblements, à chaque fois qu’elle remonte dans une voiture, même des années après l’accident. Elle a beau savoir que l’accident est loin derrière elle, son corps réagit comme s’il ne le savait pas.

L’ICV est une approche qui facilite un soulagement souvent rapide tant sur le plan psychologique que physiologique.

Elle repose sur le fait de relancer l’intégration neuronale et la capacité innée du corps et du psychisme à se guérir. Elle est efficace pour tout type de problème psychologique et cela sans retraumatiser.

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